Actuellement les temps pluvieux qui sévissent sur toute la France , en particulier en Haute Savoie, incitent peu de pêcheurs à la mouche d’assouvir leurs passions. Détrompez vous, ils ont l’opportunité de faire quelques truites dans des endroits insolites, ils seront étonnés de constater que la nature est bien faite, la truite, par instinct, incommodée par des eaux boueuses et grosses et le manque de nourriture, trouvent refuge dans de petits rus, secs le reste de l’année. Cette migration se trouve aussi dans les ruisseaux desservant nos torrents, ces lieux sont un asile de paix , elles récupèrent des forces et trouvent une nourriture abondante.
Comme toujours, le pêcheur doit s’adapter aux conditions météorologiques, et ne pas être tenté de rester à la maison.
C’est dans ces situations que j’ai pris mes plus belles prises, surtout des grosses, en mouches noyées dans les petits rus vers les embouchures des rivières en crue.
Les ruisseaux sont bons aussi, car les truites, d’habitude si jalouses de leur territoire, arrivent à cohabiter ensemble et dans de petits trous. Avec étonnement , j’ai sorti des truites de toutes tailles.
Comme je vous le disais, la mouche noyée est très bonne dans ces cas là, mais la nymphe plombée ou pas, s’avère redoutable, même en eau très cassée.
Alors messieurs les pêcheurs ne soyez pas désespérés, ça vaut le coup d’affronter la pluie .
Lionel Arnaud