Savoir lire les gobages…

Combien de pêcheurs à la mouche, qui sont confrontés lors d’une partie de pêche au choix de la mouche, changent de mouche assez souvent, pour trouver le menu du jour de la truite, surtout au coup du soir où le temps est limité. le soleil tombant vite, il faut pêcher rapidement, c’est pourquoi il est important de savoir lire les gobages.

Avec les mouches de synthèse qui peuvent fournir plusieurs imitations ( la peute par exemple), c’est la facilité!!!. Voici quelques conseils, pour empêcher de tâtonner en vain, et pêcher juste, les indices les plus faciles à décrypter sont les insectes eux- mêmes, mais l’allure des gobages peut également nous renseigner.

Si les truites font des bouillons en roulant sur elles- mêmes, et ne touchant la surface que du dos ou de la queue, c’est probablement qu’elles sont en train de manger des émergents, qui n’ont pas atteint l’air libre.(Elles marsouinent). Pêcher en noyée en surface, une oreille de lièvre dans la pellicule fera l’affaire.

Des gobages vifs qui déclenchent des cercles de vagues, souvent accompagnés de bulles, signifient qu’elles mangent quelque chose en surface, ou juste un poil dessous. Une peute , une oreille de lièvre feront l’affaire, peut être un cul de canard.

Des bouillonnements nonchalants et des gobages avec vaguelettes et entonnoirs indiquent que les insectes sont des proies faciles, qui dérivent lentement le courant. Un spent fera l’affaire, genre red spinner pour notre région.

Des gobages violents, comme des coups de fouets trahissent en général des insectes actifs, des phryganes (trichoptères) par exemple, ou peut êtres des bestioles grosses et juteuses, comme les perles( plécoptères) ou des sauterelles, bien observer l’eau, pour trouver la mouche adéquate.

Pour finir, si l’eau est couverte d’imagos d’éphémères, mais que les truites ont une activité intense, et chargent comme des piranhas vous êtes en présence d’une éclosion écran qui masque peut-être les premières pupes d’une proche éclosion de phryganes. Un cul de canard peut être bon, mais rien n’empêche d’essayer avec une émergente de trichoptère, dont la fiche de montage est à votre disposition dans notre club.

Mais il existe d’autres indices ?…

LIONEL ARNAUD

La persévérance

Combien de débutants à la pêche à la mouche, sont désespérés de n’avoir pas de résultats rapidement dans l’art qu’ils ont choisi, la pêche à la mouche demande un apprentissage long et et fastidieux, combien de néophytes abandonnent vite, ils s’équipent d’un matériel performant , qu’ils bradent assez vite. Pourtant le matériel est prêté par le club , mais certains imprévoyants l’achètent avant de savoir s’ils continueront de persévérer.
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